Laure Favre-Kahn



Magnifique pianiste, sensible et virtuose

Après des études au conservatoire d’Avignon, Laure Favre-Kahn obtient à 17 ans un premier prix de piano à l’unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dans la classe de Bruno Rigutto.

Lauréate des révélations classiques de l’Adami en 1999, elle enregistre à 20 ans son premier album consacré à Schumann, suivi d’un disque Chopin, pour le label Arion. Depuis, elle se produit régulièrement en France et à l’étranger, est invitée par de nombreux orchestres et joue dans les plus grands festivals.

En 2001, elle remporte le premier prix du Concours International Propiano à New York, et donne un récital au Carnegie Weill Hall la même année. Suite à ce concert, elle est nommée ProPiano artist of the year et enregistre un disque Reynaldo Hahn, salué par la critique du New York Times.

Depuis 2003, Laure Favre-Kahn a enregistré 8 disques en live pour le label Transart ; les concertos de Schumann, Chopin et Tchaïkovski, 3 récitals Chopin, un programme consacré à Rachmaninov, Gottschalk et un Cd sur le thème de la Danse.

Elle affectionne également la musique de chambre et forme depuis 2005 un duo avec le violoniste Nemanja Radulovic, avec qui elle a donné de nombreux concerts dans le monde. En 2018, Laure participe à son dernier album « Baïka » paru chez Deutsche Grammophon, dans lequel ils ont enregistré le trio de Khachaturian, avec le clarinettiste Andreas Ottensamer.

En 2013, Laure Favre-Kahn a créé son propre spectacle au Festival d’Avignon, « Chopin Confidences », où, seule en scène, elle rend hommage au compositeur, avec la voix de Charles Berling.

Son 12e album, « Vers la flamme », est sorti chez Naïve en 2017 et a été unanimement salué par la presse.

Depuis 2004, elle est marraine de l’association Caméléon, qui protège les enfants maltraités aux Philippines.

« Laure Favre-Kahn est une artiste dont l’engagement au piano est à la mesure de sa sensibilité dans la vie. C’est une femme ardente et fragile : cela s’entend dans la musique, autant par ses attaques franches que par son rubato subtil, par ses flexions émouvantes que par sa virtuosité sans faille. A la lumière de son apparence répond le feu de sa belle âme, tournée, comme le titre d’un de ses disques, vers la flamme ».  Alain Duault

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