Tomás Gubitsch



Un guitariste qui découvre la musique en écoutant Sgt Pepper’s Lonely Hearts Club Band des Beatles
et Le Sacre du Printemps d’Igor Stravinsky ne peut devenir qu’un maître.

Tomás Gubitsch est né en 1957 à Buenos Aires, dans une famille d’intellectuels centre-européens exilés en Argentine avant la Seconde Guerre mondiale.

Élevé dans la tradition des musiques classiques (Bach, Mozart, Beethoven, Mahler, Bartók, Stravinsky, Schönberg ou Ligeti), il trouve aussi sa musique chez les Beatles, Jimi Hendrix ou Frank Zappa.

À 10 ans, il prend la décision de devenir musicien en découvrant simultanément Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band des Beatles, et Le Sacre du Printemps d'Igor Stravinsky.

En 1973, à 16 ans, il enregistre son 1er album (Cuasares, de Waldo Belloso) et signe aussitôt sur le label País. La même année, il rencontre Rodolfo Mederos (bandonéoniste post-piazzollien) qui l'invite à faire partie de son groupe de tango contemporain, Generación Cero.

En 1976, à 18 ans, il est immédiatement reconnu comme guitariste virtuose dès son intégration dans le groupe Invisible. À 19 ans, Astor Piazzolla le recrute en tant que guitariste pour sa tournée européenne en 1977, affichant complet trois semaines durant à l'Olympia (Paris).

« On connaît sa trajectoire : de ses débuts fulgurants à Buenos Aires, en 1976, où sa virtuosité éblouissante le feront devenir une star à 18 ans, en passant par son arrivée en France aux côtés d’Astor Piazzolla, à peine un an plus tard, on l’a suivi ensuite dans ses rencontres avec les plus grands musiciens de jazz européen, on l’a découvert chef d’orchestre, on l’a remarqué compositeur pour divers orchestres à travers le monde, ainsi que pour le cinéma et la danse.

Toutes ces expériences nourrissent ses concerts actuels où se mêlent écriture savante et improvisations explosives. Le mariage inventif d’une « musique populaire de chambre » exigeante et d’un rock dépoussiéré, fougueux et irrévérencieux.

Entouré de musiciens hors pair, qu’il se produise en sextuor ou en trio, ses créations au Théâtre de la Ville (Paris) démontrent que l’on peut abolir les genres et les catégories, et prouvent qu’il y a bel et bien une « musique de Tomás Gubitsch », tout court.

Bien que Tomás soit considéré comme l’un des phares du tango actuel, son univers musical s’étend bien au-delà de toute forme de régionalisme. Pour preuve, le récent trio “Surel, Segal & Gubitsch”, aussi inclassable, imprévisible et riche que les parcours des trois virtuoses que le constituent. »

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